dimanche 12 juillet 2015

Étape 8 : Vuillermoz et ça marche !

La Bretagne est une terre de vélo, et ce n’est pas volé. 

On y entend le loup, le renard et la bicyclette. Tri martolod ! Tri Yann ! Tricycle ! Biniou ! Ribiniou ! Trop beau Léon ! 

La Bretagne, même si ce n’est pas la grande comme celle de Froome et son peuple de roux, a au moins pour elle la passion d’un peuple pour le deux-roues. 
Si les guidons en forme de corne m’usent, ils ne lassent pas le peloton où solides comme des menhirs, les idoles mènent. Le cortège de jambes a donc continué sa danse traditionnelle, laissant la Normandie à son Mont-Saint-Michel et gardant son cœur de pilote Vaillant, mon sain Michel. 

On connaissait déjà le mur de Huy, belge il était, une fois ! Mais cette fois-ci, direction Mûr-de-Bretagne. Le mur de Mûr-de-Bretagne exactement. Pente raide et explosive au milieu des champs, dans les terres bretonnes, presque inopportune tant elle semble avoir sa place ailleurs qu’ici. 

Le peloton se lance comme un mort de faim vers l’arrivée, laquelle se dresse face aux casques à pointe de vitesse, imposante comme un mort béant avec ses côtes d’art mort. À l’arrivée il n’y a pas photo finishtère ! Cocorico, un gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur : Alexis Vuillermoz gagne en costaud, Astérix et périls ! Au nez et à la barde de Froome et du gratin mondial où, moins à la fête, Nibali est ressorti à plat comme une crêpe, triste cidre. Pas de bolée pour lui.

Alexis le gaulois a fumé tout le peloton. Et c’est les bras levés qu’il se Jura, dans cette franche contrée, qu’on pouvait désormais franchement compter sur lui.


Viser la lune, ça ne lui fait pas peur. Mais toujours le poing levé


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