mardi 27 janvier 2015

Marjorie

La semaine dernière, mon coblogueur trouva malgré la crise de l’immobilier de quoi louer à Lyon en la chabalesque personne de Sébastien. A cette époque, j’étais déjà à la rue. (Si vous me demandiez de sortir suite à cette entrée en matière farfelue, je serais bien embêté.) Bref, quand je pris connaissance sur ce blog de la nouvelle d’emménagement, j’eus bon espoir de m’incruster dans leur coloc très L’Oréal et dandy, pour quelques nuits seulement, histoire de me dépanner ; mais mon enfoiré de coblogueur refusa, m’expliquant mielleusement de sa petite bouche en cul-de-poule que sa chabalesque co-loque prenait toute la place, tout l’appart, tout le temps. C’est un peu gros. Toujours dans le besoin, je me mis donc moi aussi à chercher une coloc, plutôt meublée, pareil, genre armoire à glace. Je contactai Bernard Laporte, d’entrée, puis son père, Lachaise, puis le tennisman Juan Martin de la Poutre, et son frère, Vladimir Poutrine. Quatre vents, que je me suis pris. Quatre vents. Ça te fait réfléchir. Je me suis dit : « Séraphin, au fond, est-ce vraiment un mec qui te ferait plaisir ? » Trois heures de film après, j’aimais les filles. Coblogueur avait loué une forte personnalité du rugby masculin, je louerais une belle personne du rugby féminin. Belle… et Sébastien.

Une belle personne du rugby féminin… Oh ! Je n’hésitai pas longtemps ! 1m71, 136 demi-kg. Solide, la coloc. Non, non, détrompez-vous, ce n’est pas une femme à barbe. Elle est moins connue du grand public que Séb, ou Kockott. Dans le MDR* comme ailleurs, vous signez MM, bébé. Mireille Mathieu, nan j’déconne, Marjorie Mayans, also known as la « reine du plaquage », révélation rugbystique du dernier Six Nations et de la dernière Coupe du Monde, voici douze raisons pour lesquelles notre coloc, vous et moi – en tout bien tout honneur, précisons-le ! – ne peut se dérouler qu’à merveille :
1)    Je suis beau gosse ; le bronzage d’un Titi, les favoris d’un Médard, les yeux d’un O’Callaghan.
2)    Vous êtes belle, d’une beauté… agréable, et vos cheveux d’un blond très blagnacais me feront oublier mes problèmes de blé.
Photo volontairement réduite car ce blog n'est pas un rince-œil.
3)    Je vous appellerai Marjolie et je vous écrirai des poèmes.
4)    Je vous laisserai gagner au bras de fer.
5)    Je ne vous appellerai pas Ma jaunie, ma rance.
6)    D’un point de vue musical, je sais que vous êtes totalement fan de Christophe, Marjorie. Je ferai avec.
7)    D’un point de vue ménage, je me charge de tout à condition que vous perdiez moins de poils que mon chat, Bal.
8)    D’un point de vue même âge, on est bon.
9)    Je jouais 12 moi aussi, dans ma jeunesse, poste-clé s’il en est car que ferait le 10 sans 12 ? Le 112.
10)    En parlant de 12, je suis fan de Roberts (un instant, je sors).
11)    Bien que vous plaquiez à tour de bras sur un terrain, je vous imagine comme moi assez fidèle, foi de Papé.
12)    Et pi d’abord, y a que Mayans qui m’aille. Passion fondée en 1747.

Mlle Marjo, je doute de vous avoir convaincue* ! (Rires) Répondez-moi ! (Clin d’œil)


Marjorie Mayans dans ses œuvres : il ne doit pas faire Dublin, celui-là.

* Monde Du Rugby
* J'espère surtout vous avoir arraché un sourire !

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